13/09/2016

Refouler son énergie créative, ou comment faire preuve de flemme intellectuelle


Refouler son énergie créative, ou comment faire preuve de flemme intellectuelle



Des idées ? Ça, j’en ai, ce n’est pas vraiment le problème. Mais des occasions de but, on peut en avoir des centaines, si on n’en met pas une au fond ça ne sert pas à grand chose… Quoi que certains experts diront que le plus important est de réussir à se procurer ces dites occasions. Me concernant, je dirais que des occasions j’en ai tous les jours. Mais que tous les jours, je les place de coté sans jamais rien en faire. Alors mon esprit s’accumule. En fait, cet article aurait pu se titrer : Faire preuve de flemme intellectuelle, ou comment surcharger son esprit. Pour citer Jean Giono : « Mon livre est fini, je n’ai plus qu’à l’écrire ». Je n’ai quasiment rien lu de Giono mais je lis Beigbeder… Et en fait c’est un peu ça dans mon esprit. Des histoires, des articles, des poèmes et autres, plus ou moins longs, récits, j’en ai plein la tête. Je me les invente, les imagine, les visualise, les corrige, les retravaille et même des fois les termine. Mais… Les faits sont là ; ils ne sont pas couchés sur papiers et restent à remplir et à envahir mon esprit.
Depuis plus de trois ans maintenant et que je me suis découvert cette envie, besoins, pour l’écriture c’est la même chose. Certes, j’en ai rempli des carnets et j’en ai des tas de dossiers Word dans lesquels dorment des milliers de mots ou de récits terminés dont j’en ai quasiment oublié toute la substance. Parce que oui ; une histoire vous hante ? Ecrivez la ! Et elle va petit à petit disparaître de votre esprit. Et ça fait un bien fou ! Bon, oui bien sur, depuis plus de trois ans je n’ai pas rien foutu non plus. J’ai créé ce blog l’an dernier (d’accord pas très rempli je vous l’accorde). J’ai « écris un livre » (toujours bloqué au stade des Maisons d’Edition). Et je peux donc vous témoigner de ce bonheur de l’accomplissement (presque achevé). J’aimerais qu’il en soit de même pour tout ce qui m’encombre l’esprit. Mais ma flemme, ou peut être mes capacités, m’en empêche. Trois lignes et puis s’en va. Une série vue des centaines de fois, une nouveau jeu vidéo, il ne faut pas grand chose pour m’éloigner de l’élèvement spirituel et intellectuel… Pourtant, malgré quelques jobs chronophages, ce n’est pas le contexte qui me manquait ces derniers temps : quelques mois sous les toits parisiens, puis sur les bords du lagon de l’ile de La Réunion, jusqu’en Australie et maintenant à Auckland. Brodel ! Il y a plus dégueulasse pour trouver l’inspiration et se mettre à écrire. J’aime à penser que c’est par période. Comme pour la lecture. Il me semble déjà loin le temps où je dévorais livres après livres. En ce moment c’est à peine si je lis un livre tous les deux mois. Quelle tristesse. Je sentirais presque ma santé intellectuelle et ma soif de savoir s’essouffler. C’est peut être aussi une question de rythme, d’alimentation, de santé physique… Un genre de symptôme somato-psychologique. Si je remet mon corps en forme, peut être que cette flemme intellectuelle d’écrire (donc physique ?) qui me hante se volatilisera. Ou peut être ne suis-je pas fait pour ça… Non, je n’y crois pas. Ok, je n’en vivrais sans doute jamais, ce n’est d’ailleurs en aucun cas le but, j’ai d’autres projets ! Mais j’ai l’impression d’avoir tellement à écrire. Trop de récits, trop d’histoires, trop d’images, trop d’idées beaucoup trop nets s’articulent dans mon esprit. Allez, d’ailleurs j’y vais, j’ai quelques notes à prendre sur une nouvelle idée qui vient de se faire de la place.

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