Mon Roi Lion            

 

 

9 novembre 1994 : Le Roi Lion, 32eme Classique d’Animation des studios Disney, sort dans les salles françaises. J’ai alors 3 ans, 8 mois et 19 jours. Le lendemain, me voici pour la première fois de ma jeune vie, accompagné de mon père et de ma mère, dans une salle obscure.

 

C’est peut être ici l’un de mes plus vieux souvenirs. Je me revois, entouré de mes deux gardiens, droit sur mon rehausseur, illuminé par l’immense écran. Est-ce un souvenir construit par mon cerveau, une pure réinvention visuelle de mon passé, basée sur des « Tu te souviens la première fois que le l’on t’a emmené au cinéma, c’était Le Roi Lion. » ? Toujours est-il que c’est cette image là qui me revient à l’esprit à chaque fois que je pense à ce film. Plus particulièrement la scène du retour, où Simba et Nala traversent la savane en courant sur un rythme de tambours entrainant. Voilà, c’est ça que je vois sur l’écran, c’est tout ce qu’il me reste de cette journée.

 

Une dizaine d’année après cette première expérience, je nous revois, moi et mon petit frère devant la télé les jours d’hivers. Allongés sur le canapé, nous connaissions les refrains par cœur pour rembobiner le VHS et relancer la bande, indéfiniment.

 

Depuis, j’essaie de revoir ce film, avec une approche et une vision bien différentes, autant que possible. Surtout lors de certain coup de blues, allongé dans mon lit, pour une émerveillante retombée en enfance.

 

Les musiques et l’histoire, basée sur une exile et la mort d’un père, en fond quelque chose de puissant et poignant. Les dessins et le Hakuna Matata en font quelque chose de réconfortant et attendrissant. Une heure et trente minutes de pur chef d’œuvre.

 

Aujourd’hui, le cinéma est devenu une vraie passion et ce dessin animé des studios Disney, qui n’y est sans aucun doute pas pour rien, une légende.

 

Deviens qui tu es.